PillageCréatifUnited©  présente :

 

 

"Le secret de la créativité est de savoir cacher ses sources"
Albert Einstein

"Il n'est pas en ce monde d'immense entreprise qui ait d'autre fin qu'une perte définitive dans l'instant futile"
Georges Bataille, Théorie de la religion, Gallimard, 1973, p. 135
[en d'autres termes : Jésus, Napoléon et Marx chiaient eux-aussi plusieurs fois par semaine]

 

PREAMBULE EN GUISE D'AVERTISSEMENT
1. RICHESSE, POSSESSION, CONSOMMATION
2. REVOLUTION, OPIUM DU PEUPLE ?
3. APOCALYPSE, DIEU ET MORT
4. METISSAGE ET SEGREGATION, PASSE ET ILLUSION
5. SCIENCE ET CONTRESENS
6. PORC ET COCHON

 

 

PREAMBULE EN GUISE D'AVERTISSEMENT :

Sauf mention contraire, les membres du NKS sans distinction sont les auteurs de ces textes.
En vertu des principes de la propriété intellectuelle, ils refusent tout pillage de leurs propres créations et promettent une pluie d'insultes, de coups et sans doute de balles à tous ceux qui oseraient voler ne serait-ce qu'un mot, une couleur ou une police de NIKAS-TU.
Sachez en outre qu'une batterie d'avocats internationaux, parlant plusieurs dizaines de langues y compris le peulh mâtiné more, se sont engagés à défendre les intérêts de NIKAS-TU jusqu'à y perdre éventuellement leur réputation.
Seuls les membres du NKS, sans distinction, en tant qu'inventeurs et dépositaires du brevet, possèdent le droit de "pillage créatif", sachant que par définition ils l'exercent avec talent et discernement.
Terminons par un petit poème, qui en dit plus que tous les discours scélérats des propagandistes :

"je te tringle le rideau,
je t'explose la cervelle,
et tu deviendras beau,
tu m'en diras des nouvelles"

 

 

RICHESSE, POSSESSION, CONSOMMATION

" Et maintenant, enfoncez-vous bien ça dans vos tronches de macaques : on veut un tas d'or haut comme ça, et fissa! Le Dieu Blanc a parlé "
William Burroughs, Révolution électronique, HC-D'ARTS éditions, Cergy & Paris, 1999, p.40.

"Le seul vice que je connaisse dans l'univers est l'Avarice"
Morelly, 1755, cité par Jean Servier, Histoire de l'utopie, Gallimard-folio, 1991, p. 199.

"Personne ne mérite trois fois plus que son voisin. Le riche est par définition un voleur. Il prive les autres de la part qui leur est due."

"Dans une société bien constituée, régulièrement conçue et établie sur des bases humaines, nul ne devrait pouvoir profiter d'un tel luxe tant que quelque part un homme est encore susceptible de mourir de faim. Tant que le prix d'une nuit dans les boîtes de luxe peut sauver la vie d'une famille pour une semaine."
Antonin Artaud, "La faim n'attend pas...", Oeuvres complètes, NRF Gallimard, 1980 (écrit vers 1933), p. 10.

"Lorsque arrivent en Utopie, venant d'Anémolie, des ambassadeurs vêtus de soie, parés d'or et de pierreries, les Utopiens les prennent pour des esclaves ou de grands sots demeurés en enfance"
Jean Servier, Histoire de l'utopie, Gallimard-folio, 1991, p. 136.

"le propriétaire a reçu son bien en dépôt pour le gérer au bénéfice de tous"
Mohandas Karamchand Gandhi, Tous les hommes sont frères, env. 1925, Gallimard, 1969, p. 225.

"Mal quand tu as trop de biens. Mort quand tu es privé de biens. Libre quand tu es pauvre de biens... Ni biens, ni mal. Richesse est rareté."

" L'avidité qui, dans notre société, tient lieu d'ambition, m'a toujours fait rire."
Albert Camus, La chute, Folio Gallimard, 1956, p. 24.

"enfermés dans leur travail sans fin par toute la force du désir des biens de ce monde"
Jean Servier, Histoire de l'utopie, Gallimard-folio, 1991, p. 232.

"Les villes se constituent ; non des cités organisées à l'échelle de l'homme, mais des fourre-tout humains. Les hommes qui y vivent sont des déracinés sans idéal, dévorés par le désir des biens de ce monde. Quelques exemples de réussite achèvent de maintenir toute une masse dans un fol espoir"
Jean Servier, Histoire de l'utopie, Gallimard-folio, 1991, p. 86.

"Se posséder soi-même vaut mieux que d'être possédé par un autre ou possédé par l'appât du gain, pour l'appât des biens comme pour le plaisir du gain. La possession de biens n'est pas une fin en soi mais un simple moyen pour mieux évoluer."

 

 

REVOLUTION, OPIUM DU PEUPLE ?

"Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui la mène, et nous sommes en train de la gagner."
Warren Buffett (l'homme le plus riche du monde !), New York Times, 26/11/2006.

" Il s'ennuyait, voilà tout, il s'ennuyait, comme la plupart des gens. Il s'était donc créé de toutes pièces une vie de complications et de drames. Il faut que quelque chose arrive, voilà l'explication de la plupart des engagements humains."
Albert Camus, La chute, Folio Gallimard, 1956, p. 41.

"Le passé radieux a fait de brillantes promesses à l'avenir : il les tiendra."
Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, Les chants de Maldoror, Gallimard, 1973, p. 231.

"Ma vision de l'avenir est si précise que, si j'avais des enfants, je les étranglerais sur l'heure."
Cioran, De l'inconvénient d'être né, Gallimard-Folio, 1973, p. 153.

"Les Hacs s'arrangent pour former chaque année quelques enfants martyrs auxquels ils font subir de mauvais traitements et d'évidentes injustices, inventant à tout des raisons et des complications décevantes, faites de mensonge, dans une atmosphère de terreur et de mystère. Sont préposés à cet emploi des hommes au coeur dur, des brutes, dirigées par des chefs cruels et habiles.
De la sorte, ils ont formé de grands artistes, des poètes, mais aussi des assassins, des anarchistes (on a toujours des déboires), et surtout des réformateurs, des jusqu'au-boutistes inouïs."
Henri Michaux, Ailleurs, poésie/Gallimard, 1967, p. 19.

"Il est trop tard pour pleurer maintenant."
Lautréamont, p. 206.

"Celui qui ne peut s'empêcher d'avoir des esclaves, ne vaut-il pas mieux qu'il les appelle hommes libres ? Pour le principe d'abord, et puis pour ne pas les désespérer. On leur doit bien cette compensation, n'est-ce pas ? De cette manière, ils continueront de sourire et nous garderons notre bonne conscience."
A. Camus, La chute, Gallimard, folio, 1956, p. 51.

"Les gens de votre race forment, dans leur ensemble, la plus odieuse petite vermine à qui la nature ait jamais permis de ramper à la surface de la terre!"
le roi de Brobdingnag, personnage des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, cité par Jean Servier, Histoire de l'utopie, Gallimard-folio, 1991, p.189.

"La vérité est que tout homme intelligent, vous le savez bien, rêve d'être un gangster et de régner sur la société par la seule violence. Comme ce n'est pas aussi facile que peut le faire croire la lecture des romans spécialisés, on s'en remet généralement à la politique et l'on court au parti le plus cruel."
A. Camus, La chute, Gallimard, folio, 1956, p. 60.

"J'aimerais étrangler les nobles et les prêtres jusqu'au dernier"
Renart le Contrefait (12e siècle), cité par Jean Servier, Histoire de l'utopie, Gallimard-folio, 1991, p. 92.

"nous ne tremblons pas, nous ne sommes pas sentimentaux. Nous déchirons, vent furieux, le linge des nuages et des prières, et préparons le grand spectacle du désastre, l'incendie, la décomposition. Préparons la suppression du deuil et remplaçons les larmes par les sirènes tendues d'un continent à l'autre. Pavillons de joie intense et veufs de la tristesse du poison."
T. Tzara, op. cit., p. 207.

"La révolution n'est pas un dîner de gala"
Mao Zedong, Le petit livre rouge.

"Le jeune dieu du maïs entraîne les masses, qui envahissent le temple et traînent les prêtres au-dehors. Tous dressent un énorme bûcher de broussailles où ils immolent d'abord les prêtres, puis les livres sacrés."
William Burroughs, op. cit., p. 41.

"En situation propice à une émeute, des bruits d'émeutes peuvent provoquer une véritable émeute. Des enregistrements de coups de sifflets attireront les flics. Des enregistrements de détonations les feront dégainer."
William Burroughs, op. cit., p. 6.

"En recevant votre verdict, j'aurai la satisfaction d'avoir blessé la société actuelle, cette société maudite où l'on peut voir un homme dépenser inutilement de quoi nourrir des milliers de familles, société infâme qui permet à quelques individus d'accaparer la richesse sociale (...) Las de mener cette vie de souffrance et de lâcheté, j'ai porté cette bombe chez ceux qui sont les premiers responsables des souffrances sociales "
Auguste Vaillant lors de son procès, 1893

"Je souffrais cruellement d'entendre chaque matin l'écho des fusillades dans ces hameaux peuplés d'innocents."
Mohandas Karamchand Gandhi, Tous les hommes sont frères, Gallimard, env. 1925.

"Je détruis les tiroirs du cerveau et ceux de l'organisation sociale : démoraliser partout et jeter la main du ciel en enfer, les yeux de l'enfer au ciel, rétablir la roue féconde d'un cirque universel dans les puissances réelles et la fantaisie de chaque individu."
Tristan Tzara, "Manifeste Dada 1918", Dada est tatou. Tout est dada, GF Flammarion, 1996, p. 207-208.

" Il n'appartient qu'au plus petit nombre d'être indépendant : - c'est un privilège des forts. Et qui s'y essaye, même nanti du droit le plus strict, mais sans y être contraint de toute nécessité prouve par là qu'il n'est probablement pas seulement fort, mais encore téméraire jusqu'à l'exubérance."
Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, GF Flammarion, 2000, p. 80.

"A production de masse,
(consumation/consommation)
destruction massive !"

"Total destruction, the only solution"
as sung in DJ Scud/Nomex, "Total Destruction", Collision Course, PIAS, 1999 (compilation CD)

"Les adversaires de la Révolution ne comprennent pas, ou plutôt ne veulent pas comprendre, que la grande majorité des acteurs de la Révolution ne réclament pas l'égalité totale, mais plutôt une réduction significative des inégalités, en d'autres termes l'abolition des inégalités évidemment injustes, celles qui peuvent être corrigées simplement. Ceci à brève échéance, afin qu'eux-mêmes profitent du changement. En outre, les révolutionnaires savent bien que rien n'est jamais acquis et qu'en conséquence la lutte est de toute éternité."

"L'histoire des mouvements révolutionnaires enseigne que ceux-ci sont généralement menés par des renégats de la classe dominante"
William Burroughs, op. cit., p. 40.

"Nous ne voulons pas d'un monde où la garantie de ne pas mourir de faim s'échange contre le risque de mourir d'ennui"
Raoul Vaneigem, Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations, 1967.

"Dès que les animaux n'ont plus besoin d'avoir peur les uns des autres, ils tombent dans l'hébétude et prennent cet air accablé qu'on leur voit dans les jardins zoologiques. Les individus et les peuples offriraient le même spectacle, si un jour ils arrivaient à vivre en harmonie, à ne plus trembler ouvertement ou en cachette."
Cioran, De l'inconvénient d'être né, op. cit., p. 158.

"L'ordre humain ressemble au Cosmos en ceci, que de temps en temps, pour renaître à neuf, il lui faut plonger dans la flamme"
Ernst Jünger, Sur les falaises de marbre, Gallimard, 1942, p. 77.

"Les gnostiques de Ptolémée, les amis de Simon, se nourissaient des aliments destinés aux dieux, pratiquaient l'inceste et faisaient l'ardente promotion des fornications les plus sportives et les plus audacieuses. Les sectes d'ophites, de pérates et de séthiens pratiquaient la sodomie en guise de rite initiatique. Que ne s'en inspire-t-on pour distribuer les grades universitaires aux impétrants de toute sorte ! La fellation était intégrée dans les rites d'intersubjectivité. Combien il faudrait en faire vertu dans les enceintes, les lieux de culte du savoir français ! Le lesbianisme avait toutes ses lettres de noblesse pour dire la fraternité et la proximité. A quand pareil sagesse à la Sorbonne ? Les barbélognostiques étaient, quant à eux, fanatiques de sperme et le consommait avec furie. Lorsqu'un coït n'était pas interrompu avec assez de diligence et qu'une grossesse s'ensuivait, ils ne s'embarassaient guère et extirpaient le foetus avec les doigts avant de le consommer. Combien seraient plus convaincants nos nihilistes à la mode s'ils disaient de la sorte le dégoût que leur inspire l'inconvénient d'être né..."
Michel Onfray, Cynismes, Grasset & Fasquelles, 1990, p. 22.

"Un vieux Mal triomphe : les mafias du sexe et de la drogue pullulent. Le Bien est tenu en échec : les politiques et leurs polices s'agitent mais se montrent impuissants... à moins qu'ils ne soient complices.
Assujettir est leur ambition commune. Drogues, pornographie et prostitution font passer le temps, pourquoi pas les idées noires. Elles détournent des problèmes de fond, dans l'intérêt du "mal" comme du "bien". Les consommateurs de drogue et/ou de putes jouent avec la police mais ne font plus la révolution. La révolution des moeurs est devenue un leurre."

"Le rêve de tous les princes-philosophes est de mettre un terme à la Révolution en prévenant toutes les causes de mécontentement."
Jean Servier, Histoire de l'utopie, Gallimard-folio, 1991, p. 253.

"Pour lever toute ambiguïté, je dirai que je suis politiquement correct"
Antoine Cheucourt, 1998.

" Nous sommes devenus lucides. Nous avons remplacé le dialogue par le communiqué. "telle est la vérité, disons-nous. Vous pouvez toujours la discuter, ça ne nous intéresse pas. Mais dans quelques années, il y aura la police, qui vous montrera que j'ai raison."
Albert Camus, La chute, Folio Gallimard, 1956, p. 50.

" Celui qui ne peut s'empêcher d'avoir des esclaves, ne vaut-il pas mieux qu'il les appelle hommes libres ? Pour le principe d'abord, et puis pour ne pas les deséspérer. On leur doit bien cette compensation, n'est-ce pas ? De cette manière, ils continueront de sourire et nous garderons notre bonne conscience."
Albert Camus, La chute, Folio Gallimard, 1956, p. 51.

"Nous savons, nous, ce que c'est que la vie. Nos écrivains, nos penseurs, nos docteurs, nos gribouilles s'y entendent à rater la vie. Que tous ces scribes bavent sur nous, qu'ils y bavent par habitude ou manie, qu'ils y bavent par châtrage d'esprit, par impossibilité d'accéder aux nuances, à ces limons vitreux, à ces terres tournantes, où l'esprit haut placé de l'homme s'interchange sans fin, nous avons capté la pensée la meilleure. Venez. sauvez-nous de ces larves. Inventez-nous de nouvelles maisons." Antonin Artaud, "Lettres aux écoles du Bouddha", La révolution surréaliste, n°3, 1925, p. 44.

"Nous ne vivrons pas ainsi éternellement entourés de morts et de la mort. S'il y a des préjugés quelque part, ils sont à détruire, le devoir je dis bien le DEVOIR de l'écrivain, du poète n'est pas d'aller s'enfermer lâchement dans un texte, un livre, une revue dont il ne sortir plus jamais mais au contraire de sortir dehors pour secouer, pour attaquer l'esprit public, sinon à quoi sert-il ? Et pourquoi est-il né ? Quoi qu'il en soit, je ne suis pas maître de chapelle, n'ayant jamais su chanter, et en plus de cela faire chanter."
Antonin Artaud, oeuvres, op cit, p. 1673.

"On ne se fait pas sage en consentant au rôle de rouage dans la machine sociale, mais, tout au contraire, en se refusant à collaborer (...) Inventer et détruire sont comme le revers et l'avers de la même médaille, liés de façon nécessaire."
Michel Onfray, Cynismes, Grasset & Fasquelle, 1990, p. 58. [Einstürzende Neubauten]

"DADA reste dans le cadre européen des faiblesses c'est tout de même de la merde, mais nous voulons dorénavant chier en couleurs diverses pour orner le jardin zoologique de l'art de tous les drapeaux des consulats."
T. Tzara, "Manifeste de Monsieur Antipyrine", op. cit. p. 201.

"Nous communiquons avec des dieux qui nous enculent. Et en plus à sec. Nous espérons le chaos pour vomir dans la joie. Allelujah mon cul. Que ma joie demeure dans ma bite. Notre apocalypse est un rêve d'enfant gaté. Et le Nks mange les enfants."
Jean Pol 4 (Vatican sodom Klub), [en fait c'est DedRok mais faut pas l'dir, chut]

 

 

APOCALYPSE, DIEU ET MORT

"N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre. Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive."
Jésus ( un soir de déprime, après avoir tendu les deux joues. C'est pas tous les jours facile d'être profête, j'ai personnellement tenté de me suicider plus d'une fois, mais finalement je préfère rêver la mort des autres, quoique... Massada, ça tape... Candy aussi d'ailleurs), Evangile selon Matthieu, 10, 34.

"Si tu fais le malin, tu s'ras scalpé bien bas, mais si tu vénères le Très-Haut, c'est toi qui le scalpera"
Godscalp, un jour d'extase, le 30/01/04

"Cela me trouble le sang et le cerveau... Qui donc, sur la tête, me donne des coups de barre de fer, comme un marteau frappant l'enclume ?"
Lautréamont, p. 30.

"Ce n'est pas la peine de se tuer, puisqu'on se tue toujours trop tard."
Cioran, op. cit., p. 43.

" On ne doit pas entrer dans les églises si l'on veut respirer un air pur."
Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, GF Flammarion, 2000, p.81.

" Quoique je ne sois pas fatigué, il est inutile de creuser la fosse davantage. Maintenant, déshabille-moi ; puis, tu me mettras dedans."
Lautréamont, op. cit., p. 51.

" Moi, je préférerais avoir les paupières collées, mon corps manquant de jambes et de bras, avoir assassiné un homme, que ne pas être toi ! Parce que je te hais."
Lautréamont, p. 55.

" God is your sex"
9375NKS as sung in Headsex, Fight da Republik k7

"Oui, je suis fait de la même matière organique que les anges, mais j'aime cette supériorité sur eux de ne pas me croire éternel dans cette forme de la matière, de savoir qu'elle n'est pas moi, et de pouvoir me payer le luxe de cracher sur cette charogne que j'habite et qui m'habite."
Antonin Artaud, op. cit., p. 19.

"Dans un livre gnostique du deuxième siècle de notre ère, il est dit : "la prière de l'homme triste n'a jamais la force de monter jusqu'à Dieu"... Comme on ne prie que dans l'abattement, on en déduira qu'aucune prière jamais n'est parvenue à destination"
Cioran, op. cit. , p. 117.

"Il s'enfuit !... Il s'enfuit !... Mais, une masse informe le poursuit avec acharnement, sur ses traces, au milieu de la poussière.",
Lautréamont, p. 66.

"Putain, Marie, t'es bonne..."
(Evangile selon Tarass 3, 100, 57)

"Connaissez-vous quelque chose de plus outrageusement fécal
que l'histoire de dieu
et de son être SATAN,
la membrane du coeur
la truie ignomineuse
de l'illusoire universel
qui de ses tétines baveuses
ne nous a jamais dissimulé
que le néant ?"
Antonin Artaud, "Le théâtre de la cruauté" in Oeuvres, Quarto Gallimard, 2004, p. 1655.

"J'emmerde le gouvernement, le pape et ses archevêques. Quinze jours avant que le pape tombe malade, je lui ai jeté un sort à travers mon poste de télévision... Et voilà le résultat ! J'emmerde aussi la reine d'Angleterre, la police, Tony Blair, George Bush... Tant qu'il y aura la panique à Babylone, je serai toujours l'emmerdeur."
Lee Scratch Perry (né en 1936), itw in Recording Musicien, avril 2005, n° 43, p. 24.

 

 

METISSAGE ET SEGREGATION, PASSE ET ILLUSION

"Seul au milieu de toutes les civilisations qui l'entourent, l'Occident cultive les notions de liberté individuelle et de progrès moral liées, selon son éthique, au perfectionnement continu des techniques de la matière. Il en a retiré sa force, sa puissance et la justification de sa conquête du monde, souvent par la violence, toujours par la négation des valeurs différentes des siennes qu'il a rencontré sur sa route"
Jean Servier, Histoire de l'utopie, Gallimard-folio, 1991, p. 20.

"Nous devons continuer, sans cesse, d'inventer quelque chose de nouveau. Dès que nous l'avons, les Blancs viennent nous le prendre, et il ne nous reste qu'à recommencer."
un musicien anonyme cité in P. Carles et JL Comolli, Free Jazz, Black Power, folio Galimard, 2000, p. 89.

"Laissons se créer, et pourquoi pas encourageons les métissages, lorsqu'ils se font sans perte de la vitalité des éléments mêlés. Il n'est pas question d'un métissage hétéroclite et bancal, victime de la mode et superficiel, mais d'une vraie synthèse qui a tiré le meilleur de l'union tout en ayant conservé le meilleur des éléments d'origine. Piller le meilleur partout où il se trouve, au sein même de la vaste médiocrité, dans les recoins cachés derrière la vulgarité… Non pas pour se sentir membre d'une quelconque élite, non pas pour dominer, mais pour devenir humain"

Nous souhaitons vivement mettre en oeuvre la théorie du "rassemblement séparé" exposée par le Dr. Duvignaud dans son célèbre ouvrage Diversités unies et diverses unités, Edition présente, Québec, 1976, 256 p., car nous pensons qu'elle permettra de fournir des tringles à rideau au monde entier, ce qui serait de toute évidence un progrès notoire pour l'évolution de l'humanité.

"L'unité, selon mes propres vues, peut être parfaite sans empêcher une pluralité des modèles."
M. K. Gandhi, op.cit., p. 149.

 

 

SCIENCE ET CONTRESENS

"Science is a Nightmare"
(L. Anderson)

"La vieille université, représentée par la Sorbonne, est morte, tuée par ses propres subtilités qui ont paru dépourvues de tout sens dès qu'il a fallu les exprimer en français courant"
(dans le monde de 2440 imaginé par Louis-Sébastien Mercier en 1770)
Jean Servier, Histoire de l'utopie, Gallimard-folio, 1991, p. 206.

"Dans l'université, aucun enseignant n'avait ce souci païen de la construction de soi : il s'agissait d'analyser l'évolution d'une notion entre deux dates, de faire travailler la mémoire, mais surtout pas l'intelligence"
Michel Onfray, Cynismes, Grasset et Fasquelles, 1990, p. 12.

"Généralement, les idéologies fonctionnent comme des consolations : leurs artifices nécessitent des fables, des distorsions, des histoires avec lesquelles on fonde le social. Les cyniques veulent saper la confiance en ces pilotis factices. Rien n'échappe à leurs sarcasmes. Toutes les architectures de fondation sont critiquées, minées puis détruites. L'authentique travail philosophique consiste à découvrir la supercherie, à la dénoncer et à pratiquer une pédagogie du désespoir."
Michel Onfray, Cynismes, op. cit., p. 55.

"Je ne sais quoi de doux, de secret et de douloureux prolonge dans ces ténèbres animales l'intimité de la lueur qui veille en nous."
Georges Bataille, Théorie de la religion, Gallimard, 1973, p. 31.

"Mon ordinateur est infesté de virus. Je suis malade."

"Vis comme tu penses plutôt que de penser comme tu vis"
Anne Onime (propos exprimés à peu près sous cette forme sur une radio parisienne ; pour la date : il y a peut-être dix ans aujourd'hui, mais tout dépend de la date d'aujourd'hui)

 

 

PORC, ART ET COCHON

"Tout est bon dans le cochon."
Jésus à Mohammed, par un clair soir de mai, peu avant la bataille de Tibériade.

"Les pourceaux, quand ils me regardent, vomissent."
Lautréamont, op. cit., p. 167.

"Par ses vertus, pour sa bonté, le lard a forgé ma santé. Et je dois, en vérité, plus au porc qu'à la faculté."
Fontenelle

"L'artiste -créateur- n'existe pas. Il n'y a que pillage. Gloire au pillage !"
Victor Cheulon, 1997

"L'art est une prétention chauffée à la timidité du bassin urinaire, l'hystérie née dans l'atelier"
T. Tzara, "Proclamation sans prétention", op. cit., p.215.

"Le gros con d'la télé, c'est vous ?"
(jolie phrase bien profonde prononcée par Arnold Schwarzeneger dans un film genre Terminator, mais c'est pas suila )

"Fait-on l'art pour gagner de l'argent et caresser les gentils bourgeois ?"
T. Tzara, op. cit., p. 205.

"Parce qu'un gros god, ça te scalpe"
Godscalp